1 janvier 2005
Forêt post-sylvestre (fragment)
Voici un modeste bouquet de fleurs vivantes pour mes visiteuses du soir, de la nuit, et parfois de la journée, en remerciement de leurs charmantes apparitions sur ce blog, l'an passé, et en frais ornement de mes voeux qui "au loin les suivent", comme dit le Louis.
Vous avez vu les feuilles au-dessus ? Elles ressemblent certainement à du gui (c'est vert aussi, non?) Alors, les filles, vous pourrez même en profiter pour venir bisouiller quelque élu devant ma page le 31 à minuit, heure de plopage des parfums de ce bouquet.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme mais en meurent d'envie, et ils sont au moins six milliards puisqu'il n'existait pas il y a une micro-seconde, l'heure de plopage est l'instant féérique où cette note fleurie, rédigée par précaution avant les ivresses de la saint-sylvestre, mais encore invisible par la magie d'un concours de circonstances, apparaîtra d'un coup au milieu des serpentins.
Je dis ivresses, car au lieu de badoit verte, je boirai de la badoit rouge ce soir-là. Les bulles sont plus fortes et font tourner la tête aux esprits les mieux avertis. Mieux vaut écrire avant qu'après.
Je dis concours de circonstances parce que c'est le meilleur nom que j'ai trouvé pour un logiciel qui fonctionne comme prévu.
Ah, le bouquet ? Il vient d'une île méditerranéenne. Non pas celle-là, une bien plus petite. Mais il a bien supporté le voyage. Même pas fané. Ce qui est bien avec un bouquet vivant, c'est que comme les fleurs sont encore accrochées aux arbres, il reste pimpant hors saison, voyez.
Non, ce n'est pas que j'aie l'intention de me resservir du même l'an prochain, non plus. C'est juste que vous pourrez venir en dessous toute l'année, les filles !
(En-dessous du bouquet ou en dessous de soie, c'est vous qui voyez.)
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