La faille
Certains d'entre vous l'auront remarqué, la précédente note datait du mardi 1er février, et nous sommes aujourd'hui vendredi 2 février.
Le mercredi et le jeudi ont disparu.
D'un certain côté, c'est assez logique: puisque le 1 était le mardi, et le 2 le vendredi, on ne voit pas bien quel chiffre on aurait pu leur donner, au mercredi et au jeudi de cette semaine. Et un jour de semaine sans date, comment le distinguer des autres ? Alors bon.
D'un autre côté on peut se demander pourquoi le 2 était un vendredi au lieu d'un mercredi. Sans doute une erreur quelque part. Dans le logiciel de calcul des dates du blog par exemple, qui se serait un peu emmêlé les octets, déjà qu'il y a les années bissextiles, parfois, en février...
Si l'on ne se satisfait d'aucune des explications précédentes, on est évidemment obligé de considérer l'hypothèse de la faille temporelle. La réalité serait alors que le mercredi et le jeudi de cette semaine n'auront pas été retenus dans l'histoire de l'univers. Quelqu'un les aura fait disparaître de l'agenda général, soit parce qu'il aura eu quelque chose à dissimuler, soit pour faire une expérience et vérifier si ça se remarque, soit tout simplement en manière de farce.
Mais la réalité est bien plus effrayante.
Entre ce 1er et ce 2 février se sont écoulés deux ans.
(Merci au passage à celles et ceux qui sont venus déposer de jolies fleurs sur ma dernière note.)
Oui, deux ans.
Alors bien sûr, une question vient aux lèvres: pourquoi ?
Et plusieurs autres, ensuite: pourquoi partir, déjà ? Pourquoi revenir, surtout ? Et pourquoi maintenant, en plus ?
Mais j'y ai déjà répondu mercredi ou jeudi, je crois bien.
Et puis de toute façon, pour l'instant il n'y a encore personne. C'est à peine si j'ai ouvert les volets. Faut que j'aère.