29 novembre 2004
Hésiter ou ne pas hésiter ?
(Tentative de simulation de blog de fille, pour voir.)
(Pardon, les filles.)
Aujourd'hui, j'hésite.
Oui, il faut que je vous raconte.
Bien sûr la soirée d'hier avec B. était merveilleuse. Mais les soirées avec B. sont tellement merveilleuses, que ça en devient ennuyeux. Cette sorte d'assurance de perfection... J'aimerais presque qu'il se passe quelque chose de travers, parfois. Un bel impondérable de derrière les fagots. Un appel de T. par exemple, au moment du café ?
Pauvre T. qui ignore encore tout. Mais je ne peux me résoudre à lui faire cette peine, aussi. Pauvre T., si fidèle et si fragile. En plus nos dernières vacances étaient tellement merveilleuses. Cela faisait bien longtemps que nous n'avions connu pareille harmonie. Tout allait de soi. Tout était léger, et simple, et lumineux. Pourquoi juste cet été ? Cette douceur si particulière à Hawaï, peut-être, après tous ces juillets à Plougastel ? La vie est si mystérieuse.
Non, vraiment, avouer à T. ! De toute façon, comment puis-je avouer l'existence de B. à T. alors que je n'ai même encore rien dit de B. à O. ? Et puis O., de toute façon, il est impossible de lui dire quoi que ce soit en ce moment. C'est à peine si on se parle, même nos lundis. Ah, nos lundis, quand j'y pense... vivement lundi.
A première vue cela peut sembler compliqué ces histoires, mais en fait c'est enfantin: il faut qu'on s'occupe un peu de moi. Sinon, je m'ennuie. Au fond vraiment, oui si je me regarde vraiment vraiment, oui non avec le regard objectif que pourrait avoir ma mère par exemple, hé bien en réalité, j'ai besoin de vivre simplement. En fait je n'aspire qu'à une seule chose, me retrouver enfin moi-même, voyez-vous, au lieu de vouloir contenter chacun. Les hommes sont si compliqués, aussi.
Alors, moi qui aime tant la simplicité, à cause de cela aujourd'hui j'hésite.
Hé oui, pour le w.e. en Normandie, proposé si gentiment et depuis si longtemps, je lui dis quoi, à J-L. ?
(Pardon, les filles.)
Aujourd'hui, j'hésite.
Oui, il faut que je vous raconte.
Bien sûr la soirée d'hier avec B. était merveilleuse. Mais les soirées avec B. sont tellement merveilleuses, que ça en devient ennuyeux. Cette sorte d'assurance de perfection... J'aimerais presque qu'il se passe quelque chose de travers, parfois. Un bel impondérable de derrière les fagots. Un appel de T. par exemple, au moment du café ?
Pauvre T. qui ignore encore tout. Mais je ne peux me résoudre à lui faire cette peine, aussi. Pauvre T., si fidèle et si fragile. En plus nos dernières vacances étaient tellement merveilleuses. Cela faisait bien longtemps que nous n'avions connu pareille harmonie. Tout allait de soi. Tout était léger, et simple, et lumineux. Pourquoi juste cet été ? Cette douceur si particulière à Hawaï, peut-être, après tous ces juillets à Plougastel ? La vie est si mystérieuse.
Non, vraiment, avouer à T. ! De toute façon, comment puis-je avouer l'existence de B. à T. alors que je n'ai même encore rien dit de B. à O. ? Et puis O., de toute façon, il est impossible de lui dire quoi que ce soit en ce moment. C'est à peine si on se parle, même nos lundis. Ah, nos lundis, quand j'y pense... vivement lundi.
A première vue cela peut sembler compliqué ces histoires, mais en fait c'est enfantin: il faut qu'on s'occupe un peu de moi. Sinon, je m'ennuie. Au fond vraiment, oui si je me regarde vraiment vraiment, oui non avec le regard objectif que pourrait avoir ma mère par exemple, hé bien en réalité, j'ai besoin de vivre simplement. En fait je n'aspire qu'à une seule chose, me retrouver enfin moi-même, voyez-vous, au lieu de vouloir contenter chacun. Les hommes sont si compliqués, aussi.
Alors, moi qui aime tant la simplicité, à cause de cela aujourd'hui j'hésite.
Hé oui, pour le w.e. en Normandie, proposé si gentiment et depuis si longtemps, je lui dis quoi, à J-L. ?
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