11 novembre 2004
Les trois filles d'Aquitaine
C'étaient trois filles d'Aquitaine.
Elles posaient leurs mots légers
Semés de rires passagers
Sur les fleurs vertes des fontaines.
Vint à passer un capitaine,
En intermède voyageur,
Qui guigna de regards songeurs
Leur teint rose de marjolaine.
L'une des filles d'Aquitaine
Croquait des broutilles menues
Et promenait son âme nue
En rêvant de sages fredaines.
La deuxième était souveraine
En un domaine de mots noirs.
Elle écrivait aux vents du soir
Et la nuit était son aubaine.
La troisième, en sa forme humaine,
Gardait d'un fier passé de muse
Un goût pour les phrases abstruses,
Sainte parmi les incertaines.
C'étaient trois filles d'Aquitaine
Sous le regard momentané
D'un capitaine emprisonné
Par les yeux bruns d'une Romaine.
Elles posaient leurs mots légers
Semés de rires passagers
Sur les fleurs vertes des fontaines.
Vint à passer un capitaine,
En intermède voyageur,
Qui guigna de regards songeurs
Leur teint rose de marjolaine.
L'une des filles d'Aquitaine
Croquait des broutilles menues
Et promenait son âme nue
En rêvant de sages fredaines.
La deuxième était souveraine
En un domaine de mots noirs.
Elle écrivait aux vents du soir
Et la nuit était son aubaine.
La troisième, en sa forme humaine,
Gardait d'un fier passé de muse
Un goût pour les phrases abstruses,
Sainte parmi les incertaines.
C'étaient trois filles d'Aquitaine
Sous le regard momentané
D'un capitaine emprisonné
Par les yeux bruns d'une Romaine.
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