14 octobre 2004
Une pièce maîtresse
Ah, les blogs des autres... Et nos affinités électives. Une courte question posée par Jeanne il y a quelques jours.
Alors bon, oui à première vue, c'est comme des petites fenêtres laissées exprès sans rideaux, les blogs des autres. Quand on passe devant, on voit l'intérieur de leur esprit.
Qu'on croit.
Parce qu'évidemment on voit juste l'intérieur de la pièce laissée sans rideaux.
Et quand l'habitant vient spontanément y déclamer ses bricoles, dans cette pièce-là, il s'agit de bricoles spontanées assez prévues. Pour ne pas dire calculées.
Donc un blog des autres, c'est des bricoles bricolées exprès pour des passants qui passent.
Oui ? Comment ça "calculées", il y en a qui ne sont pas d'accord, ils avaient l'impression d'être spontanés ? Heu, et cette spontanéité voulue, ça serait pas un calcul, des fois ?
Et puis parfois c'est bien de calculer, rassurez-vous: c'est dire avec un but. C'est ajouter le lecteur à la simple nécessité d'écrire pour soi. Donc c'est poli. Et puis, tout de même, c'est aussi insérer ce nécessaire et fameux petit décalage neuronal qui permet de transformer une réaction en action.
Alors, pour revenir à la question, ce qui est amusant quand on visite un blog des autres, c'est de considérer que cette petite pièce sans rideaux est en réalité une pièce de puzzle, et de s'essayer à reconstituer l'image complète.
En tout cas, c'est ce qui m'amuse moi.
C'est comme tenter de reconstituer l'intérieur d'un hôtel particulier en regardant à travers la fenêtre de la cuisine, ou, pour certains blogs, de la chambre à coucher. C'est être le Poirot de la cuisine, en quelque sorte. Ou le Mannix de la chambre, si vous préférez les détectives un peu plus sexe.
Maintenant, pourquoi choisir une fenêtre plutôt qu'une autre ?
Oui, bon d'accord, demain.
Alors bon, oui à première vue, c'est comme des petites fenêtres laissées exprès sans rideaux, les blogs des autres. Quand on passe devant, on voit l'intérieur de leur esprit.
Qu'on croit.
Parce qu'évidemment on voit juste l'intérieur de la pièce laissée sans rideaux.
Et quand l'habitant vient spontanément y déclamer ses bricoles, dans cette pièce-là, il s'agit de bricoles spontanées assez prévues. Pour ne pas dire calculées.
Donc un blog des autres, c'est des bricoles bricolées exprès pour des passants qui passent.
Oui ? Comment ça "calculées", il y en a qui ne sont pas d'accord, ils avaient l'impression d'être spontanés ? Heu, et cette spontanéité voulue, ça serait pas un calcul, des fois ?
Et puis parfois c'est bien de calculer, rassurez-vous: c'est dire avec un but. C'est ajouter le lecteur à la simple nécessité d'écrire pour soi. Donc c'est poli. Et puis, tout de même, c'est aussi insérer ce nécessaire et fameux petit décalage neuronal qui permet de transformer une réaction en action.
Alors, pour revenir à la question, ce qui est amusant quand on visite un blog des autres, c'est de considérer que cette petite pièce sans rideaux est en réalité une pièce de puzzle, et de s'essayer à reconstituer l'image complète.
En tout cas, c'est ce qui m'amuse moi.
C'est comme tenter de reconstituer l'intérieur d'un hôtel particulier en regardant à travers la fenêtre de la cuisine, ou, pour certains blogs, de la chambre à coucher. C'est être le Poirot de la cuisine, en quelque sorte. Ou le Mannix de la chambre, si vous préférez les détectives un peu plus sexe.
Maintenant, pourquoi choisir une fenêtre plutôt qu'une autre ?
Oui, bon d'accord, demain.
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